Carven

Dans une entreprise, il y a toujours des jaloux. Il paraîtrait même que ce sont souvent des jalouses. C’est probablement vrai, les hommes ne peuvent pas être jaloux. Il faut de l’empathie pour être jaloux. Il faut pouvoir se mettre à la place de l’autre, être capable d’imaginer ce qu’il vit et avoir du recul sur sa propre vie pour pouvoir faire une comparaison. Un homme jaloux, envieux, amer ? Du jamais vu.

La jalouse d’entreprise étant persuadée qu’elle vaut mieux que tout le monde mais que tout le monde l’ignore, se retrouve souvent affublée de sobriquets affectueux tels que « mégère », « morue », parfois même « [inscris ici le surnom de ton choix] » ou, quand ça fait vraiment trop longtemps qu’elle fait la gueule à trop de monde, « [inscris ici le surnom ultime de ton choix que même le chat débile du voisin qui fait tous les jours ses besoins sur ta terrasse (le chat, pas le voisin) ne mériterait pas] ».

C’est donc tout naturellement que nous pouvons observer sur ce visuel deux magnifiques jalouses d’entreprise en pleine pause café-cigarette.

Je mets quiconque au défi de s’approcher nonchalamment de ces délicieuses créatures pour engager la conversation, parler de la réunion de vendredi, ou tout simplement demander du feu.

Notez comme le regard est froid, accablant, lourd de reproches. Observez le croisement déterminé des bras, le menton inquisiteur, les mâchoires serrées, les jambes prêtes à en découdre. Admirez l’attitude impeccablement revêche et hostile. Clint Eastwood, John Wayne, Charles Bronson ? De la gnognotte.

Mais bon, faut les comprendre aussi. Utiliser la dernière agrafe de l’agrafeuse, vous vous rendez compte de ce que vous avez fait ?!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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